« Mes patrons m’ont dit ‘vas-y’ ! »

Pour Clément Razy, tout a commencé un soir d’hiver, il y a trois ans. Chef d’équipe paysagiste, il participe à un repas de Noël avec les dirigeants de son entreprise. Dans la petite structure, tous connaissent le rêve de Clément : participer un jour au Dakar. Une envie tellement forte que le jeune homme de 27 ans répète à l’envi qu’il créera sa propre entreprise afin de réunir les fonds nécessaires pour y participer. Sauf qu’au fil de ce repas festif à en perdre l’idée de l’heure, ses patrons lui proposent de l’aider financièrement. Clément est ravi et tout s’enclenche. Dès le lendemain, ils évoquent ensemble la façon de faire. Une poignée de semaines plus tard, la moto est commandée et Clément peut débuter sa préparation. Désireux de financer une partie de son projet, le natif d’Écully près de Lyon organise deux courses d’Enduro Extreme et réunit les meilleurs pilotes français afin d’en profiter pour dégager des fonds. En matière technique, Clément a déjà une solide d’expérience. Son père lui a acheté sa première moto à l’âge de ses 10 ans, il a enchaîné les courses en trial de ses 14 à ses 18 ans avant de multiplier les courses en Extreme Enduro. Le rallye-raid était une suite logique après y avoir mis un pied en participant à des Baja. Il a d’ailleurs été 3e des championnats du monde des Baja l’an dernier et vice-champion du monde junior. Après deux rallyes, en Tunisie et au Maroc, Clément se sent plus que jamais prêt pour la grande aventure, lui qui est engagé en ‘Original by Motul’, sans assistance mais pas sans motivation.

« Je suis super content de me dire que je vais y participer. C’est un rêve de gosse qui se réalise. Mon père m’a acheté ma 1ère moto à 10 ans, j’ai fait du trial de 14 à 18 ans, de l’Extreme Enduro avant de découvrir le raid au Maroc avec des copains. Ensuite, j’ai participé à des Baja, été vice-champion du monde l’an dernier et disputé le rallye du Maroc. Le Dakar, même si j’en rêve depuis longtemps, ça a été difficile à concrétiser pour des raisons de budget. Quand mes patrons m’ont dit « ‘vas-y’, on est avec toi, on te soutient », ça m’a fait vraiment plaisir. Après, je ne voulais pas que ma participation soit uniquement conditionnée à leur soutien donc j’ai organisé des événements pour réunir une partie du budget. Je fais beaucoup de moto et avec le travail, je me sens très bien physiquement. Je suis content de partir en ‘Original by Motul’ : j’aime bien bricoler et j’ai l’impression que l’ambiance entre les pilotes est très bonne ! »