« Ex-rugbyman, je n’ai pas le gabarit du motard ! »

1,87 mètres et 100 kg : Cédric Jacques s’amuse de son corps de rugbyman qu’il va poser pendant près de 15 jours sur la selle de sa KTM. Dans sa vie d’avant, ce natif d’Agen écumait les pelouses. Troisième ligne centre, poste où il faut faire preuve de recul, d’autorité et de fermeté, Cédric s’épanouit à Agen, Marmande et à Bordeaux, un temps chez les professionnels puis au meilleur niveau amateur. Néanmoins, au fil des saisons, il ne souhaite pas délaisser son métier de responsable vendeur chez Renault. Les années passant, le rugby fait désormais partie de ses souvenirs. Lui qui aime tant refaire le match, déguster une bouteille de vin avec ses amis, est aussi un homme de challenge. Pendant le confinement, face à nombre de ses amis à table, il prend le pari de disputer le Dakar. L’enthousiasme est prégnant, ses amis décident de l’aider, Cédric s’attache les services de RS Concept et participe à deux rallye-raid, au Maroc. Ce père de deux filles est un dur au mal, souvenir de ses années de rugbyman. Avant le dernier rallye du Maroc, il s’était cassé l’épaule mais ça ne l’avait pas empêché d’aller au bout, au-delà de la douleur. Une capacité de résistance qui sera plus que précieuse sur les pistes saoudiennes.

« C’est vrai que je n’ai pas le gabarit du motard. Ancien joueur de rugby, j’ai joué à Agen, Marmande, Bordeaux. J’ai d’abord évolué chez les professionnels jusqu’à mes 25 ans avant d’être aligné au meilleur niveau amateur. Je devais continuer à travailler en parallèle. Le rugby est une de mes grandes passions, tout comme le plaisir de retrouver les amis, de casser la croute, de passer un bon moment... Le Dakar, c’était un rêve d’enfant, je le regardais à la télé. Et pour mes 40 ans, je me suis lancé ce défi devant des amis. L’objectif, c’est d’aller au bout. J’ai la chance d’avoir le soutien de mes proches et de mes filles surtout qui sont à fond derrière moi. »